21 Septembre 2002 THEO , A SPLEEN IS BORN. Vous avez cinq minutes ? Venez découvrir Théo, nouveau chanteur parfaitement inconnu... Qui ne devrait plus le rester longtemps ! Auteur d'un admirable premier album (En plein cœur, autoproduit) mêlant mélancolie et retenue, personnages désabusés et paysages singuliers, le dit Théo réalise une fracassante entrée dans le petit monde de la chanson réaliste made in Marseille. Sur des textes de Jean-Pierre Fara, c'est un hommage à Marseille rendu d'une voix grave et éraillée et une musique servie avec brio par les excellentes fines lames du Mike Greene Band (que du bon !). Théo tire son nom d'une nouvelle de Jean-Claude Izzo, et là-haut, on imagine assez le père des Marins perdus battre la mesure sur des titres comme De Marseille à Venise ou Poison d'amour. Présence obligatoire !
	29 Janvier 2003 Théo, de Marseille à Istres Sitôt élu Révélation 2002 ( catégorie " chanson " ) par ce journal, Théo et son combo réaliste repartent au turbin. Amateurs d 'émotions et de sensations fortes, rendez-vous à l'Usine ! Alors voilà : mine de rien, avec son album En plein cœur (qui, depuis qu'il nous parvint, ne s'est guère éloigné de nos platines), il fut l'an dernier l'un des coups de cœur d'une rédaction peu encline jusque là, à l'emphase. Théo ? Un univers envoûtant, émaillé d'images singulières et de paroles désabusées, de rythmes pétillants et d'harmonies légères. Théo ? Une voix éraillée flânant sur des textes signés Jean-Pierre Fara et, avec l'aide précieuse des musiciens authentiques et carrés du Mike Greene Band, un portrait de Marseille que n'aurait pas renié Jean-Claude Izzo. Ceux qui eurent la chance d'apercevoir notre homme, ensuite, sur la scène de l'Intermédiaire ou du gymnase d'Allauch, ne furent pas, pour le moins, déçus du voyage que, faisant preuve d'une belle maîtrise, celui-ci leur proposa. Dans des couleurs peut-être davantage rock que ne le laissait entendre, de prime abord, une galette carte postale où alternent, de Pour une belle à De Marseille à Venise et de Si tu savais à Poison d'amour, blues romantique, mélancolie enivrante et spleen énergique, ces témoins bienheureux rapportent avoir vu, alors, les instruments et leurs maitres communier dans une douce euphorie gagnant peu à peu le public. C'est gageons-le, le sort promis aux spectateurs istréens qui , sous aucun prétexte, ne dvront manquer le " Plateau Découverte " organisé demain soir par l'Usine : où, non contents de profiter d'une entrée qui leur sera gracieusement offerte, ils profiteront de la présence conjointe des combos, Cinq Avenues et On s'fait une bouffe, autres étoiles montantes du talent s'il en est. Aucun prétexte, on a dit...